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le Didot millimétrique de Napoléon Ier, la géométrie néo-classique

le Didot millimétrique de Napoléon Ier, la géométrie néo-classique

En 1809, Napoléon Ier réorganisa l’Imprimerie impériale (décret du 24 mars) et l’installa à l’Hôtel de Rohan, rue Vieille-du-Temple. Il voulut renouveler les types utilisés par son imprimerie et substituer au « Romain du Roi » le « Romain de l’Empereur ». La tâche fut confiée à Firmin Didot, devenu chef de la fonderie de l’Imprimerie impériale en 1811 et second fils du créateur du point typographique en usage dans la profession depuis la fin du XVIIIe siècle. Se ralliant au système métrique institué par décret du 2 novembre 1801, Firmin Didot donna au point la valeur de 0,25 mm. Sur ces bases, il grava de 1812 à 1815 le « Didot millimétrique » composé de 13 corps, romains et italiques, s’étendant du 9 au 52 millimétrique (corps 6, 8, 9, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 24, 28, 32, 36), avec deux corps d’initiales, 64 en romain et 72 en romain et en italique. Reflétant les principes de l’art néo-classique, de rigueur à cette époque, ces caractères servirent une seule fois, sous Napoléon Ier, pour la Relation des cérémonies du sacre et du couronnement. Il fallut attendre 1974 pour que l’Imprimerie nationale procède à une nouvelle fonte et remette à l’honneur ce caractère.

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